Rythmes scolaires - coûts

Publié le 7 Septembre 2014

Rythmes scolaires - coûts

Cette année, la rentrée scolaire s’est effectuée dans un contexte particulier à Gainneville.

En effet, malgré notre mobilisation, une classe de l’école primaire a été supprimée, et la réforme des rythmes scolaires, prévue par le décret du 24 janvier 2013, s’applique à tous dès à présent.

Après maints atermoiements et tergiversations, le maire et son équipe ont adopté, en juillet dernier, une nouvelle organisation des rythmes scolaires pour la rentrée 2014-2015, suivant l’accord donné par le DASEN, qui se traduit de la façon suivante : une demi-journée de cours le mercredi matin, et une demi-journée libérée ou « d’activités périscolaires » le vendredi après-midi.

Lors du conseil municipal qui s’est réuni le 26 août dernier, plusieurs délibérations avaient trait à la mise en œuvre de cette nouvelle organisation, dont la principale consiste à faire payer les parents qui inscriraient leurs enfants à « l’accueil périscolaire », qui devrait être mis en place lors de ce TAP (temps d’activités périscolaires) du vendredi après-midi.

Notre groupe s’est opposé à cette délibération notamment, ce pour plusieurs raisons.

Nous estimons en effet qu’il n’est pas juste de demander aux parents de payer pour cette réforme. Puisque cette réforme doit s’appliquer, notre rôle est de tout mettre en œuvre afin d’atténuer autant que faire se peut, les désagréments de ce dispositif auprès des enfants, des parents et de la communauté éducative dans son ensemble.

Cette sollicitation financière est d’autant mois compréhensible que le fonds d’amorçage de l’État est reconduit pour cette année et l’année prochaine, à hauteur de 50 € par enfant scolarisé sur la Commune.

En outre, la CAF peut aider, suite à sa décision de juillet dernier, en participant financièrement à ce TAP à hauteur de 54 € par enfant et par an, maximum, sous réserve du respect de certaines conditions d’accueil des enfants lors de ces TAP.

Enfin, et ainsi que nous l’avions indiqué lors de notre compagne, c’est aussi une question de solidarité que de prendre en charge ce surcoût, surtout lorsque l’on sait que la commune a dégagé
3 millions d’excédent budgétaire sur le précédent mandat.

Dès lors, comment justifier la participation financière demandée aux parents, alors que les activités proposées à ce jour, ne consistent qu’en un « accueil périscolaire », sans autre précision sur le contenu des activités envisagées ?

Qu’une participation soit demandée parce qu’une activité particulière, avec des coûts de fonctionnement spécifiques, est mise en place, peut se discuter et s’entendre. La mise en place d’un « accueil périscolaire » ne nous parait devoir nécessiter ce surcoût.

Rédigé par M.G.

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